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 3ème République 1914-1940

L'école vecteur d'une culture de guerre


L'école, par l'intermédiaire des enfants, devient un instrument essentiel de la propagande en France comme en Allemagne.  Elle sert notamment à la propagande pour l'emprunt lorsque l’État lance ses quatre grands emprunts, chaque année, entre 1915 et 1918.

Elle a également pour rôle de rassembler les énergies et de les engager dans la voie de réalisations au service de la communauté nationale, la participation de tous à l'effort de guerre se faisant de plus en plus impérieusement sentir, à mesure que le conflit se prolonge.


La parole du maitre dans la classe, évoquera, d’abord, le noble souvenir de ces morts pour exalter leur exemple, en graver la trace dans la mémoire des enfants. [...] Elle dira les causes de la guerre, l’agression sans excuse qui l’a déchainée, et comment devant l’univers civilisé [...]

La lutte acharnée qui nous conduit irrésistiblement à la victoire, ajoute chaque jour à la gloire de nos soldats mille traits d’héroïsme où le maître d’école puisera le meilleur de sa leçon ...».

(Instructions du ministre de l’instruction publique, A. Sarrault)

 

La guerre sert de support pédagogique aux manuels de toutes les matières, sujet de réflexion et d'exercices dans lesquels sont exaltés le devoir patriotique, le sacrifice des soldats, et est exacerbé le ressentiment contre l'ennemi. Après 1916 une usure se produit et les apprentissages traditionnels retrouvent leurs droits dans l'enseignement.

A la gloire de Jean Corentin Carré et L'idéal moral et l'école, affiches de Victor Prouvé

Jean-Corentin Carré


Jeune breton de 15 ans, réussit à s’engager dans un régiment d’infanterie. Sa mort héroïque, en 1918, en fait pour la propagande militaire française l’emblème idéal du dévouement à la patrie.

Dans une lettre adressée à son instituteur depuis le front, Jean-Corentin Carré écrit : « Je ne pourrais pas vivre sous le joug de l’ennemi ; c’est pourquoi je suis soldat. Eh ! bien, ce sentiment de l’honneur, c’est à l’école que je l’ai appris, et c’est vous, mon cher maître, un de ceux qui me l’on enseigné ! Je souhaite que tous les petits écoliers comprennent les leçons qui leur sont données de la même manière que je les ai comprises. La vie en elle-même n’est rien si elle n’est bien remplie. »

Cet extrait de lettre est dupliqué sur une affiche et diffusé aux enfants des écoles en 1919.

A ses défenseurs, la France reconnaissante, offert par l'union des grandes associations françaises.

2 août 1914-1919, cinq ans après !

Carte postale : A nos maîtres, qui, par milliers, nous ont donné l'Exemple suprême en tombant au Champ d'Honneur pour la Victoire du Droit et de la Civilisation.

3e série des cartes-sonnets illustrées de la guerre.

Edition Cigalia, Paris.

L'idéal moral de nos maîtres. A la mémoire des maîtres et des élèves de l'enseignement public morts pour la France.

Image 19x27 : Ce que serait devenue l'école si les allemands n'avaient pas été vaincus

Après 1916, une usure se produit. L'absentéisme est fréquent à l'école, en l'absence des pères les familles ont besoin des enfants pour travailler. La guerre se prolonge et s'installe au quotidien, avec son lot de deuils et de souffrances. Les lettres des soldats du front parviennent aux familles avec un discours sensiblement différent. Parents, enfants et enseignants se détournent de ce "bourrage de crâne". La place de la guerre dans les enseignements diminue et les apprentissages traditionnels retrouvent leurs droits.

Souvenir de la Grande Guerre, offert par la ville de Paris aux élèves des écoles, le 1er décembre 1918.

A Meunier Gilbert.

CPA, Bombardement de Reims. Les écoles souterraines - Ecole Dubail (210 élèves).

- Le petit écolier de Reims,

Les livres roses pour la jeunesse, Librairie Larousse, 1918.

Les emprunts de la défense nationale


Dans les écoles, pendant la seconde quinzaine d'octobre, les exercices scolaires servent à démontrer l'importance du grand devoir que la Patrie demande à ses enfants. Lectures, dictées, rédactions, problèmes d'arithmétique, deviennent le moyen d'expliquer la nécessité de l'emprunt, son mécanisme, ses avantages. Partout nos maîtres font apprendre aux écoliers "l'Appel aux français", une page ardente du discours que le 14 septembre 1916, M. Ribot, ministre des finances, prononça à la chambre des députés...

Les images de Rabier, d'Hansi surtout, répandues par millions, ont rendu les leçons agréables et faciles. Le maître en commente le texte, en développe la légende. Les rapports de nos inspecteurs d'Académie signalent en particulier l'heureux effet de l'affiche de Bernard Naudin, et de celle d'Abel Faivre où un jeune poilu, la flamme aux yeux, clame sa foi dans la victoire. "Souscrivez... on les aura!"

(Les écoles en 1914-1917, Louis Lumet, 1917)

Certificat donné aux élèves qui participent à la souscription des écoles pour les Emprunts de la Défense Nationale

Le mois de l'or dans les écoles, 1916.

Souvenir offert par l'Inspecteur d'Académie du Loiret à un écolier.

La campagne de l'or


Dès le début de la guerre, la Banque de France, a fait tous ses efforts pour augmenter  son énorme encaisse métallique. Accroitre ces prodigieuses réserves, c'est accroitre son crédit et par là même le crédit du pays.

A son appel, des Comités se sont organisés sur tous les points du territoire, et ce sont encore les maîtres de l'Enseignement qui ont été les meilleurs ouvriers de cette propagande nationale. Grâce à eux, nul n'ignore aujourd'hui le rôle immense de l'or dans la défense de la patrie. " Plus d'or et moins de sang", a-t-on dit avec raison. Parce qu'il est la seule monnaie internationale, il permet d'acheter à l'étranger les matières premières qui nous manquent, il développe la puissance de notre outillage et de nos armements et ménage ainsi le sang précieux de nos soldats.

(Les écoles en 1914-1917, Louis Lumet, 1917)

  

L'école pour l'école


C'est Geneviève Coulon qui fonde après la guerre le comité "L'école pour l'école", oeuvre d'entr'aide scolaire pour les enfants des régions libérées.


La présidente du Comité "L'école pour l'école", écrit le 19 octobre 1919 aux Inspecteurs d'académie :

"Notre œuvre ne vous est certainement pas inconnue car elle a reçu la haute approbation de M. le Ministre de l'Instruction publique et elle est patronnée par M.M. les directeurs Bellan et Lapie.

Cette œuvre a pour but de faire adopter les écoles dévastées dont la détresse est affreuse par les écoles de l'arrière qui n'ont pas souffert des douleurs de l'invasion,

Notre intention n'est pas de nous substituer à l'Etat, mais de remplacer jusqu'à leur relèvement les caisses des écoles et les municipalités ruinées qui ne peuvent rien faire pour leurs écoles.

Nous voudrions que chaque école dévastée eût une école-marraine qui lui enverrait les fournitures scolaires : livres, cahiers, ardoises, etc…, lesquelles font complètement défaut, et qui donneraient aussi un réconfort moral à ces malheureux éprouvés qui se croient un peu abandonnés.

Nous désirerions également que des vêtements chauds fussent distribués aux enfants anémiés par de longues souffrances et dont la plupart, au dire du docteur Calmet, sont menacés de tuberculose...

- Carte de France politique, dressée par J. Forest, géographe officiel de l'Instruction publique.

offerte à une école par le comité "L'école pour l'école".

CPA, La grande Guerre en Champagne Argonne-Meuse 1914-15-16.

Massiges, mairie et école en ruine.

Les maîtres d'écoles affrontent avec courage le champ de bataille, beaucoup y tombent.

Sur 35000 instituteurs mobilisés, plus de 8000 sont tués.


L’armistice est signé le 11 novembre 1918.

C'est le retour de l'Alsace-Lorraine à la France, mais la législation scolaire antérieure et le régime concordataire y sont maintenus.


L'après guerre


Le patriotisme délirant connaît un regain après l'armistice de 1918. Les enfants participent activement aux commémorations et à l'édification des monuments aux morts.

Télégramme adressé par le Ministre de l'Instruction publique aux Préfets, en août 1914.

 

"Les instituteurs qui ne sont pas appelés sous les drapeaux n'hésiteront pas à faire au pays le sacrifice de leurs vacances. Ils resteront à leur poste jusqu'à la fin de la crise. Ils offriront leur concours aux autorités civiles et militaires. Tout citoyen trouvera près d'eux des conseils, tout père de famille du réconfort. Ils auront soin de mettre la population en garde contre les fausses nouvelles, lui rappelant que seules les dépêches officielles méritent créance. Ils donneront dans chaque commune l'exemple du sang-froid et du zèle patriotique, comme leurs collègues plus jeunes donneront dans chaque régiment l'exemple de l'héroïsme."

La guerre 14-18


3 août 1914 : l'Allemagne déclare la guerre à la France.

"L'Union Sacrée" permet la reconstitution ou le retour de nombreuses congrégations.


Le 30 septembre 1914, à la veille de la rentrée scolaire, le ministre de l'Instruction publique et des beaux-arts, Albert Sarraut, écrit aux recteurs d'académie :

Je désire que le jour de la rentrée, dans chaque classe, la première parole du maître aux élèves hausse le cœur vers la patrie, et que sa première leçon honore la lutte sacrée où nos armées sont engagées.

D'emblée, les écoliers français sont impliqués dans la guerre.

La cocarde du souvenir


Début 1916, sous le haut patronage de Monsieur Poincaré, Président de la République, une nouvelle œuvre de solidarité nationale est constituée sous le titre de " LA COCARDE DU SOUVENIR" dont le siège est à Paris. L'œuvre se définit par la reconnaissance des tombes militaires et marins morts pour la France.


Les tombes hâtivement creusées pendant la fièvre d’une bataille, les unes marquées d’une croix, les autres d’une simple pierre ou d’une branche d'arbre, elles portent, tantôt des inscriptions sommaires, tantôt un signe fragile. Mais « le temps passe et la pluie efface ». Les lettres mal formées deviennent illisibles peu à peu.

L'objet de l'œuvre consiste à fixer de manière indélébile, sur une cocarde aux couleurs de la Patrie, les quelques indications qui figurent sur les tombes de nos soldats jusqu'au jour où les leurs pourront venir leur rendre les suprêmes devoirs.
Pour accomplir cette tâche, l'œuvre a besoin du concours de tous. Chacun peut participer dans la mesure de ses moyens, et reçoit avec reconnaissance toutes les offrandes, même les plus modestes.

- Ecole Marthe Corneille à Rouen (ADSM 1T2392)

 Correspondance avec des soldats "filleuls" de l'école ; envois de colis et de mandats.

Des vêtements sont réparés et transformés et sont distribués au début au Consulat de Belgique pour les réfugiés français et belges, puis aux pauvres de l'école et aux soldats logés dans l'école et au front.

Jeanne Suraud, institutrice à Vindelle, raconte …


1er août 1914, départ de l’instituteur.
L’institutrice assure le service, devient secrétaire de mairie, offre son aide à la municipalité, à tous.
Vacances scolaires. L’institutrice assure seule le service d’octobre 1914 à janvier 1915, puis une jeune intérimaire vient l’aider. L’institutrice fait faire des tricots pour les soldats, achète la laine, quête pour avoir l’argent nécessaire, enrôle pour le travail élèves, jeunes filles et mamans de la localité. Elle garde les enfants aussi souvent que les parents le désirent. En classe la fréquentation continue à être bonne ; mais les petits garçons quittent plus tôt l’école qu’ils n’en avaient l’habitude, parce qu’ils rendent des services aux champs. Les enfants prennent part et font eux-mêmes les quêtes pour les journées organisées et prennent part aux œuvres qui leur sont accessibles. En 1914 et 1915 leurs offrandes étaient spontanées et assez abondantes. Mais depuis elles sont bien plus modiques. Ce n’est pas indifférence ni égoïsme mais les peines dans chaque famille sont devenues plus vives, on souffre de la vie chère, tout cela explique la modicité des offrandes à l’époque présente.
L’école et les réfugiés. Les enfants Belges sont traités par leurs petits camarades français sur le pied d’égalité. Ils jouent gaiement avec eux, ils les font causer. Il n’y a aucune distinction entre les uns et les autres.
L’école et le souvenir Un tableau commémoratif des morts pour la patrie contenant les noms des anciens élèves a été affiché et souvent les enfants s’inclinent en passant devant.
Le Noël du soldat – 1914. Une somme de 20 f 90 c a été recueillie, 21 f ont été envoyés pour cette œuvre.
Le tricot. Le relevé du travail fait a été mentionné dans une fiche spéciale qui porte : linge du blessé en nature 680 f, en espèces 385 f. Total 1065 f. (Estimation en dessous de la valeur réelle). Tricot en nature 266 f.
Les journées. Le détail des collectes faites a été fourni sur une fiche spéciale dont le total peut se résumer ainsi : secours national 180 f pris par le Conseil municipal sur les fêtes publiques – Journée du 75 : 80 f ; journée serbe , 23 f ; journée du poilu : 68 f ; journée belge : 80 f ; les orphelins de guerre : 80 f, offre par les enfants de l’argent de leurs levées de prix ; les éprouvés : 13 f ; la ligue des enfants de France : 9 f ; ambulances automobiles : 80 f, don du Conseil municipal. Total général de ces différentes journées : plus de 500 f.

Vindelle le 25 septembre 1917.

L’Accueil français


Le 23 février 1915, un avis paraît dans le journal La France du Nord annonçant la création de l’Accueil français par la Fédération des Amicales d’instituteurs et institutrices de France et des Colonies :


Avis aux familles de la région du Nord réfugiées dans diverses régions de France


Nous informons nos malheureux compatriotes du Nord et du Pas-de-Calais qui ont dû évacuer les localités envahies, que la Fédération des Amicales d’instituteurs et institutrices de France et des colonies vient de fonder à leur intention L’Accueil français.

Cette œuvre, qui fonctionne sous le haut patronage de M. le Ministre de l’Instruction publique, a pour but de recueillir et de placer gratuitement, pendant la durée de la guerre, les enfants des réfugiés belges et français.

Les enfants d’âge scolaire (de 2 à 13 ans) sont placés dans des familles habitant les régions éloignées des hostilités ; ils y seront nourris et soignés gratuitement aussi longtemps qu’il le faudra, comme s’ils étaient réellement de la famille.

Les parents peuvent être assurés que ces placements présentent toutes les garanties désirables au point de vue de la tranquillité, de la moralité et du bien-être ; ils sont d’ailleurs effectués sous la surveillance directe des instituteurs et institutrices.

L’œuvre de l’Accueil français permettra ainsi aux chefs de famille de pouvoir se livrer à certaines occupations sans avoir du souci au sujet de leurs enfants qui seront soigneusement gardés pendant toute la durée de la guerre ou jusqu’à ce qu’ils soient réclamés pour leurs familles.

Le comité a déjà reçu, de toutes les régions, plus de trente mille demandes d’enfants. Les familles désireuses de profiter des avantages qui leur sont offerts devront s’adresser : soit au président de l’Amicale du département où elles sont réfugiées ; soit à Me Mauger, "Œuvre de l’Accueil français", Fédération des Amicales, 73, rue Notre-Dame de Nazareth, Paris, 11e, en indiquant la région préférée pour le placement de leurs enfants. Les instituteurs et institutrices de chaque commune se feront un devoir de les aider dans leurs démarches.

M. le Préfet du Pas-de-Calais a bien voulu accorder son bienveillant appui à l’œuvre humanitaire de la Fédération des Amicales. Nous lui en adressons nos plus vifs remerciements.

Le président de l’Amicale du Nord : DARTUS

Le président de l’Amicale du Pas-de-Calais : L. LEDOUX

Aux enfants de france, édition de la Fédération des amicales d'institutrices et d'instituteurs publics, vendue au bénéfice de l'Accueil français.1915

Nos instituteurs soldats font la classe en français

aux petits alsaciens


La reconquête de l’Alsace-Lorraine s’affiche comme le principal but de guerre français.

Les territoires ayant retrouvé la France dès août 1914, obtiennent un retour d’un enseignement en français effectué par des militaires ou des instituteurs sous les drapeaux.

Le Petit Journal du 29 novembre 1914. En Alsace, nos instituteurs soldats font la classe en français aux petits alsaciens.

Dans la Schul und Gemeinhaus (maison d'école et mairie), les petits alsaciens, en leurs beaux habits du dimanche, venaient de se réunir. Ils s'installèrent aux pupitres. Quelques parents restaient debout dans le fond de la salle. Un brouhaha fait de surprise et d'impatience accueillit le professeur.

Où est-il ce vieux magister allemand, à barbe rousse et à lunettes, rogue, pédant, la schlague en main, image caricaturale de la Kultur germanique, dont Hansi s'est fait l'historiographe cruel ? C'était un sous-officier, un sous-officier en tenue qui grimpait dans la haute chaire.

Clair visage rayonnant, trapu, décidé, blond, les prunelles bleues : un vrai fils d'alsace, pardieu ! Il s'adressa en patois à ses élèves et aux parents ; tous éclatèrent de rire. Et cette première leçon n'eut qu'un thème, une phrase d'abord parlée, qu'à tour de rôle sur le tableau noir, puis sur les cahiers les enfants inscrivaient : "La France est notre patrie. Vive la France !"

CPA La grande Guerre 1914-15. L'Alsace reconquise - A Massevaux - Nos officiers assistent à la première classe de français.

Les instituteurs héroïques, Les livres roses pour la jeunesse, Librairie Larousse,1915.

CPA Guerre européenne en Hte-Alsace 1914-1915.

Pendant la récréation d'une école alsacienne, l'instituteur allemand et le nouvel instituteur français en uniforme sont au milieu de leurs élèves (novembre 1914).

- L'illustration 1915 : les écoliers

Participation des écoles aux oeuvres nées de la guerre


Des journées nationales voire départementales sont organisées afin de récolter des fonds pour la défense nationale et pour les œuvres de guerre. C’est le cas notamment des journées des poilus.

La solidarité est également encouragée par les municipalités qui créent de nombreuses œuvres à destination des blessés, des rapatriés, des prisonniers…

Les cercles du soldat se développent également, ils sont des lieux d’accueil et de convivialité pour les soldats blessés ou en permission. Ils se rencontrent ainsi pour jouer aux cartes, faire de la lecture, assister à des spectacles…

La mobilisation s’effectue ainsi à l’arrière à travers la participation des civils à ces multiples œuvres de guerre.

Quelques Œuvres nées de la guerre :

- Loterie au profit de l'œuvre des pupilles.

- Journée des orphelins.

- Journée du poilu

- Cercle du soldat.

- Accueil français

- Emprunt de la défense nationale

- Œuvre des prisonniers de guerre.

- journée des tuberculeux

- Cocarde du souvenir...