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L'écolier


1. Tenue et équipement








En route pour l'école !

Emmitouflé dans sa pèlerine à capuche cachant son béret, son écharpe autour du cou, dans ses grosses chaussettes de laine et ses galoches, l'écolier se dirige à pied vers l'école au loin.

La plus grande tient dans sa main droite un parapluie qui les protège des intempéries et porte sur son bras gauche le panier repas pour le dîner du midi.

  

Equipement


Le cartable ou sacoche, gibecière, musette, serviette, est de cuir, de toile, en carton bouilli ou comme maintenant en plastique. Il contient le matériel d’écriture rangé dans une trousse ou un plumier, l’ardoise, les livres et les cahiers ainsi que les trésors de l’écolier et tout le nécessaire des récréations.

Les premiers cartables sont comme leur contenu, légers. Souvent fabriqués par les parents ou un artisan du village, ils ont la forme d’une musette ou d’une gibecière, imitant les chasseurs. Portés en bandoulière, ils laissent les mains libres.
Dans les régions au climat rigoureux, il existe des cartables en bois : dans les Alpes par exemple, les enfants d’autrefois dévalaient l’hiver la pente vers l’école en s’asseyant sur la mallette en bois fabriquée par les parents, mallette qui leur servait à la fois de cartable et de luge ! Mais on trouve aussi les sacs les plus divers ou, pour les filles (car ils sont moins solides et ne résisteraient pas à des « jeux de garçons »), des paniers en osier.
Même si les sacs de fabrication familiale continuent d'exister, le cartable en carton bouilli est le grand succès de la communale de l’entre-deux-guerres. Solide et peu coûteux, il se cire et s’entretient comme du cuir. Il grandit pour s'adapter au plus grand livre, celui de géographie.

D'abord à bandoulière, il change petit à petit, pour se porter dans le dos, gagnant par-là deux passants aux épaules et évoluant vers sa forme actuelle, proche du sac à dos.

Dès l’entre-deux-guerres, certains cartables deviennent des supports publicitaires pour les grandes marques de chocolat et de biscuits : Poulain, Petit Lu… Mais le phénomène ne prend vraiment de l’ampleur qu’à partir des années 1980. Les cartables cessent alors d’être des objets anonymes pour devenir des produits de marques diverses. Les écoliers d’aujourd’hui deviennent les jouets de la publicité, payant plus cher un cartable devenu affiche.

Galoches ; semelles de bois cloutées et empeignes de cuir montantes. Ce sont des chaussures rustiques, bon marché, offrant un confort supérieur à celui des sabots.

« Voici venir Marcel en son accoutrement d’hiver. Il porte un sarrau de cotonnade neuve et raide qui lui bleuit les mains, une casquette de velours élimé dont la visière, autrefois vernie, s’effiloche et lui ombrage la joue. Un cache-nez gris, dur comme une corde, s’enroule cinq ou six fois autour de son cou, passe sur la casquette et l’enfonce jusqu’aux oreilles.

Par-dessus tout cela, une pèlerine de drap brun, rapiécée sur l’épaule, a dû, vu son étroitesse, être agrafée avec mille efforts ; en dessous, trottinent deux petites jambes chaussées de bas rouges et de sabots de bois blanc.

La pèlerine fut, par prévoyance maternelle, surmontée d’un capuchon inattendu et fort divertissant, sorte d’étui de lustrine noire, tout en pointe. Maintenu en équilibre par deux lacets fixés aux bords et noués sous le menton, ce capuce parvient à grand peine à recouvrir la casquette, le cache-nez et la tête de Marcel dont les yeux noirs et fureteurs semblent s’amuser de luire sous un couvre-chef si étrange et si long prolongé, vrai bonnet d’astrologue. »

(Institutrice, Ecoliers, Paysans de Jeanne Blin-Lefebvre, imprimerie Prévost, 1923)

« La première heure de la sixième année vient de sonner. Bien vite le garçonnet prend sa casquette, chausse ses sabots, passe une blouse sur son gilet à manches, tout comme un homme, et un gros cache-nez autour du cou, un panier au bras avec ses provisions de la journée, le voilà en route tout équipé de neuf, ainsi qu’un soldat qui entre en campagne.

La capeline sur la tête, le tablier à la taille, la jupe courte balançant aux hanches, la fillette marche avec lui de compagnie, du même pas encore mal assuré qui est celui des poussins, des cannetons et des bambins quand ils partent au fin matin pour ne rentrer que le soir à la brune au logis… »

(Léon Deries, Choix de lectures, CM, A. Mironneau, librairie Armand Colin).

Tenue


Jusqu'au début du XXe siècle, à 10 ans, fillettes et garçonnets sont habillés pareils.

Leurs tenues se composent d'une robe anglaise qu'ils portent sur une pantalette. 

Suivant leur appartenance sociale, les enfants ne portent pas la même chose. Dans les milieux populaires, les habits sont taillés dans les parties récupérables des vêtements des parents. Les habits passent d'un enfant à un autre sans souci de la mode jusqu'à complète usure.

Les fillettes portent un corsage simple sans pinces et suivent la mode de leur mère, mais jupes et robes s'arrêtent au mollet à une époque où celles des femmes descendent jusqu'aux pieds.

L'âge est révélé par la longueur de sa jupe et le jeu des ourlets, c'est le triomphe du pli religieuse.

Depuis la moitié du XIXe siècle les garçons sont vêtus du Krickerbocker ou Knicker court qui s'allonge progressivement pour atteindre la cheville en 1939. Ils portent aussi le complet veston – culotte anglaise.

Dans les années 1900, le costume marin est à la mode.

Dans les années 1920, les garçons portent une veste, un pantalon court, des chaussettes qui s'attachent avec des élastiques, ils ne portent pas de sous-vêtements. Les chemises se boutonnent souvent aux culottes. Les filles portent une jupe descendant au-dessous du genou et des bas de laine. Dessous un petit corset souple et une culotte. Quand il fait trop froid ils portent des guêtres moulantes.

La culotte courte des années 1930 s'accompagne d'un pull-over sur chemise ouverte, qu'on porte de manière plus décontractée que la veste.

  

Jean Geoffroy (aquarelle)

Chacun porte sa tenue de tous les jours dissimulée sous une blouse ou un sarrau que l'on boutonne derrière, de couleur noir pour masquer les tâches d'encre. Les filles ont plutôt des blouses blanches.

Avant la seconde guerre mondiale, ce sont surtout les écoliers des milieux ruraux qui portaient une blouse, puisqu’il s’agissait de leur tenue de tous les jours, à la maison comme à l’école.

Plus tard, dans les années 1950 les blouses grises pour les garçons et de couleurs pour les filles les remplacent.

Après 1968, la blouse est abandonnée dans les écoles.

A la campagne, les enfants viennent à l'école avec des sabots remplis de paille, l'hiver, pour tenir chaud, ou bien avec des galoches.

A la ville, ou dans un milieu plus aisé, ils portent des bottines, des souliers ou des chaussures montantes en cuir.


Pour se protéger du froid en hiver ou de la pluie, une cape (manteau sans manches, ample, souvent muni d'un capuchon) ou une pèlerine (courte cape) recouvre la tenue de classe de l'écolier.

Dans les années 50 elle est remplacée par le duffel-coat (manteau en drap de laine épais, doublé aux épaules et équipé de deux grandes poches plaquées) ou le caban (manteau bleu marine caractéristique de la marine).

  

- Ecoliers en blouse grise avec leur cartable en bandoulière et fillette en blouse blanche cartable à la main.

Les plumiers sont en bois ou en papier mâché ou carton bouilli (mélange de pâte à papier, d'huile de lin, de colle et de craie, trempé, macéré et bouilli, coulé et pressé dans des moules). Aussi solides que le bois tout en étant beaucoup plus légers, et nettement moins coûteux à produire, les plumiers en carton bouilli sont recouverts de laque noire sur laquelle un décor est apposé par décalcomanie de motifs japonais très à la mode dans les années 1920/1930.

En bois, certains sont recouverts par des lettres et des filets d'or comme l'importante production de plumiers portant l'inscription « plumes et crayons » du début du XX° siècle.

Les trousses, avec 1, 2 ou 3 volets, bien garnies, sont signe de modernité dès 1935. Au début en cuir brut puis en cuir imitation peau de crocodile avant de laisser place au similicuir, elles permettent de contrôler le matériel scolaire des élèves d'un simple coup d'œil, chaque emplacement devant être garni de l'ustensile approprié. Plus moderne sont les trousses fourre-tout dans lesquelles s'entassent en vrac stylos, crayons, gomme…

Hier on ordonnait méticuleusement, aujourd'hui on fouille bruyamment !

  

En couvre-chef les enfants portent un béret ou une casquette.

Exclusivement en feutre de laine, les bérets basques sont de couleurs sombres noir ou bleu marine. D'origine Béarnaise malgré son nom, ils existent en trois formes différentes qui correspondent à la largeur des bords du béret. Certains modèles ont une bande de cuir assez rigide tout autour de la base du béret, ce qui permet de bien les maintenir sur la tête.

La casquette plate dispose d’une visière, plus ou moins rigide et plus ou moins imposante, elle peut être fixée à la partie haute de la casquette grâce à un point de couture pour les casquettes Gavroche ou cousue entièrement à la casquette comme sur la casquette plate classique. Une casquette plate est composée de plusieurs pans de tissus cousus entre eux. Elle peut se décliner dans une variété de coloris et de matières très diverses.


  

- L'écolier de Charlet, vers 1830.

- Culotte avec ses bretelles.

- Veste avec plastron

- Almanach Sauba pour 1937, offert par la pharmacie Guergne à Argentat en Corrèze.

Dessin de Poulbot

- Blouse grise d'écolier, années 50.

- Blouse nylon, écossaise, d'écolière, années 60.

- Blouses robes blanches,

début XXe siècle.

- Blouse blanche d'écolière.

Affiche :

Le sabot et la galoche.

Contre le froid, contre la pluie, contre la neige, contre l'humidité, contre la boue glacée, contre la maladie.

Contre la tuberculose, la pleurésie, pour la santé publique.

Protégez vos pieds par le plancher de bois mobile.

Combien de maladies sont provoquées par l'humidité et le refroidissement des pieds!

Le plancher le plus sain et le plus hygiénique a toujours été et restera le plancher de bois.

Le paysan l'a si bien compris qu'il a mis sous ses pieds le plancher de bois mobile qu'est le sabot ou la galoche.

Protégez-vous !

- CPA fillettes de Pontivy et environs, le retour de l'école.

- Costume marin

" Nicole se rappelle l’émoi du lundi matin quand le tablier sortait raidi et comme momifié de l’armoire d’où le tirait Françoise.

Quelle joie de faire « les grands bras « de glisser les menottes au tunnel empesé des manches et, pendant que se noue la belle ceinture aux doigts de Françoise agenouillée, ce regard qui glisse sur les petits plis bien marqués, les poches inexistantes, d’être si bien aplaties par le fer… L’émouvante chose, à cinq ans, qu’un tablier immaculé !

- Surtout, Nicole, attention aux taches !

Quelle injure ! Il ne serait jamais de taches ! La petite fille éblouie marchait en écartant les mains, consciente de tant de splendeur. Et quelles précautions de vieille femme maniaque durant la première matinée ;

Ne pas s’asseoir à même la merveille grands dieux ! Mais en relever préalablement les deux pans pour ne pas les froisser. Rien dans les poches, sauf, à celle de droite, le renflement léger du petit mouchoir. Mais la gauche… si elle pouvait rester plate, ainsi, jusqu’à samedi !...

Jamais ce rêve ne fut réalisé… Brusquement, à des jours variables, mais invariablement, se produisait la maladresse inévitable : tache d’encre jaillie du porte-plume (un porte-plume à cinq ans !) goutte sirupeuse de confiture sourdant de la tartine où l’on mord avec tant d’entrain qu’on ne sait ce qui se passe au-dessous…

Catastrophe ! "

(Nicole Dupré, institutrice de Julia Dubois, 1933 Editions Eugène Figuière)

- Plumier offert en souvenirs d'amitié des dames Francis de Massias de Bonne, janvier 1865.

- Plumier réalisé par un poilu de la guerre 14/18, pour sa fille Georgette Carreau.

- Plumier publicitaire Marie-Rose.

- sortie de l'école.

L'ardoise est une tablette à écrire portable. Elle est d'abord en ardoise naturelle. Cette ardoise primitive est rapidement perfectionnée ; A l'époque des écoles mutuelles, on a imaginé de la fixer sur les tables de la classe en l'incrustant à fleur de bois, d'autres de l'enchâsser dans un petit cadre de bois pour la rendre plus portative et moins fragile.

Elle est employée à grande échelle dans les écoles du XIXe siècle, afin de permettre aux enfants de faire des exercices d’écriture, de calcul et de dessin, alors que le papier est coûteux. Les enfants des classes enfantines qui n'ont pas de table, la tiennent facilement sur leurs genoux. Elle comprend un trou pour attacher le tampon à effacer et des réglures d'un côté ou des deux côtés.

Trop lourde et fragile, elle est remplacée progressivement à partir de 1870, par une ardoise factice en carton dur recouvert d'un enduit ardoisé, en planchette noircie ou en plaque de tôle émaillée avant d'être plus récemment en matière synthétique. Elle devient plus durable avec un encadrement en bois ou en zinc.

Noire, elle devient blanche dans les années 70 avec utilisation du feutre de couleur effaçable.


Pour écrire, on utilise le crayon d'ardoise naturel ou factice nu ou sous bois. Le porte-crayon permet d'utiliser jusqu'au plus petit bout de crayon.

La craie ou une mine à ardoise fait de stéatite ou d’argile, facilement effaçable par un chiffon ou une éponge humide.

Trop dure, elle est remplacée par une mine tendre montée dans un porte-mine à viroles en cuivre qui permet de la maintenir.

- Manufacture Française d'Armes et Cycles de St-Etienne, page maroquinerie, 1926.

" Il y eut un dîner chez ma tante Rose. Elle me fit d'abord présent d'un plumier en carton verni. En appuyant sur un bouton ; le couvercle s'ouvrait tout seul : je découvris alors trois porte-plumes neufs, des plumes de toutes les formes (il y en avait une à bec de canard), plusieurs crayons de couleur et, surtout une gomme à effacer si tendre et si onctueuse que je mourais d'envie de la manger tout de suite. "

(Marcel Pagnol, Le temps des secrets)

- plumier en carton bouilli

- plumier avec deux couvercles à glissière opposés.

- plumier à étage rotatif avec couvercle à glissière servant de fermeture.

Le porte-plume est un petit manche de bois, de métal, d'ivoire, de matières plastiques, ou de tout autre matériau, à l'extrémité duquel est insérée une plume, en général métallique, que l'on trempe dans l'encre pour écrire. La plume tient en place soit enchâssée en force dans l'embout métallique, soit par un petit levier incorporé au porte-plume qui permet de la bloquer ou de la débloquer facilement. Il est l'instrument indispensable de l'écolier pour l'écriture sur ses cahiers. Il a succédé à la plume d'oie à partir du second Empire.

Les villes touristiques ou balnéaires ont leur "modèle-souvenir" en os avant de devenir en matière plastique, avec illustration en couleurs sur le manche et vue microscopique dans le corps du porte-plume.


Le stylo-plume devenu bon marché et de qualité fait son apparition dans les trousses des élèves avec le Waterman Flash et X  Pen, le Sheaffer 101, le Bayard Excelsior, le Parker Student… De plus, la cartouche plastique assure une totale sécurité.


Le stylo à bille remplace le porte-plume en 1965, procurant une écriture uniforme qui rompt avec la tradition calligraphique des pleins et des déliés.

Le père du stylo à bille est un hongrois Laszlo Jozsef Biro qui dépose son brevet en 1938. Le brevet est vendu à différentes grandes marques, mais aucune fabrication n'est satisfaisante. C'est seulement dans les années 1950 que des améliorations interviennent qui font du stylo un instrument pratique.

Le Bic Cristal lancée en 1952 par le baron Marcel Bich, est un crayon à bille qui reprend la forme d'un crayon à papier ; corps hexagonal plastique, un tube transparent terminé par un cône reproduisant la partie taillée du crayon. Le réservoir d'encre est translucide, afin de permettre le contrôle permanent du niveau. Capuchon et bouchon définissent la couleur.

Le tube, sert de sarbacane aux chahuteurs pour lancer les boulettes de papier mâché.

L'apparition des effaceurs dans les années 70 rend définitivement aisée l'utilisation du stylo puisque la correction devient possible.


En 1963, la société japonaise Pentel a l'idée d'intégrer une pointe-feutre acrylique dans un corps plastique. Le feutre apporte en plus de l'intensité et la luminosité de l'encre, une douceur et une souplesse d'écriture.

Dix ans plus tard, Pentel sort le Ball Pentel R50, le premier feutre à bille dont la pointe ne sèche pas.

Le crayon à mine date de la Révolution française. Face à la pénurie de graphite provenant d'Angleterre et d'Allemagne, Nicolas Conté a l'idée de mélanger de l'argile humide à de la poudre de graphite. Il crée en 1795 le premier crayon artificiel. En modifiant les proportions d'argile et de graphite, on change la dureté de la mine.

Après Conté, la firme Gilbert est créée en 1836, mais c'est l'Allemagne qui domine le marché tout au long du siècle. Faber-Castell, presque en même temps, est le premier à effectuer le découpage hexagonal du bois des crayons.

Dès le XVIIe siècle, on fabrique des porte-crayons qui permettent au crayon de conserver une longueur raisonnable au fur et à mesure de son usure.

Pour échapper à la taille, délicate et salissante, en ces temps qui ignorent le taille-crayon, tout en ayant une mine toujours prête à l'emploi, on invente un crayon mécanique. Le premier à proposer un porte-mine manufacturé satisfaisant est l'Anglais Sampson Mordan en 1822.


La maison Conté fait évoluer le crayon en remplaçant le bois par un plastique ABS.


La gomme à l'origine en caoutchouc brut, a été inventé par le portugais Magalhaens au XVIIIe siècle. Dans les années 1850, on mélange plusieurs ingrédients : gomme factice, pierre ponce moulue, matières colorantes et soufre. Les gommes modernes sont à base d'élastomère et n'ont plus les défauts des anciennes qui vieillissent mal et tachent parfois autant qu'elles effacent.


En 1828, Lassimone, géomètre à Limoges, dépose un brevet de machine à appointer les crayons. Vingt ans plus tard, Thierry des Estivaux invente l'outil qui se rapproche le plus du taille-crayon moderne : un tube creux et conique, muni d'une lame. Au début du siècle, l'allemand Théodor Paul Möbius a l'idée d'un outil simple, très efficace.

  

- Stylo Bic Cristal bleu

- Bic

- Bic M3 antidérapant

- Gros BiC 4 couleurs mis au point en 1970.

  

- Taille-crayons de différentes époques.

- Boîtes de plumes pour trousses ou plumiers

- Couteau d'écolier

- Porte-mine ancien

- Critérium en aluminium inventé par Sergent-Major-Gilbert en 1939.

  

Le porte-plume est un petit manche de bois, de métal, d'ivoire, de matières plastiques, ou de tout autre matériau, à l'extrémité duquel est insérée une plume, en général métallique, que l'on trempe dans l'encre pour écrire. La plume tient en place soit enchâssée en force dans l'embout métallique, soit par un petit levier incorporé au porte-plume qui permet de la bloquer ou de la débloquer facilement. Il est l'instrument indispensable de l'écolier pour l'écriture sur ses cahiers. Il a succédé à la plume d'oie à partir du second Empire.

Les villes touristiques ou balnéaires ont leur "modèle-souvenir" en os avant de devenir en matière plastique, avec illustration en couleurs sur le manche et vue microscopique dans le corps du porte-plume.

Cape

Le béret

Sabots

Souliers

Galoches

Sarrau et blouses noirs, années 30.

- Porte-plume en cuivre réalisé par un poilu de la grande guerre, entre deux assauts, dans les tranchées avec les douilles de ses cartouches.

- Porte-plume à doigtier.

- Porte-plume et porte-crayon publicitaire de l'entre-deux-guerres.

- Crayons noir Conté et Gilbert.